Vincent BEBERT
Biographie
Vincent Bebert est né en 1980 à l’Hay-les-roses dans une famille d’artistes peintres.
Il suit d’abord une formation aux Beaux-Arts du Mans en 2000, puis est diplômé des Beaux-Arts de Versailles en 2003. En 2007, il obtient une maîtrise d’arts plastiques à Paris I Panthéon-Sorbonne. Cependant, ce sont principalement les découvertes et les rencontres qui orientent son travail de peinture, en particulier avec le peintre Alexandre Hollan.
« Ce qui rend le travail de Vincent infiniment précieux pour moi, c’est sa manière d’être sur le motif. Il sait que la nature est vie, qu’un arbre est un être vivant qui respire et qui bouge, qu’une montagne monte et descend, que l’air est un fleuve ininterrompu de forces, et que faire l’expérience des forces, des formes, des densités de vie, ne peut se faire qu’à travers ce corps à corps que le motif, que la vie extérieure nous demande. » (A. Hollan, 2013)
Vincent Bebert vit et travaille à Vanves, mais la réalisation d’œuvres sur le motif l’amène fréquemment à voyager, notamment en Haute-Savoie, en Bretagne ou en Bavière.
Démarche artistique
De semaine en semaine, au travers des sujets qu’il propose, son but est d’éveiller encore et encore le regard, le vôtre et le sien, les sujets sont des exercices pour cela.
« C’est donc un apprentissage que j’essaie de rendre ludique et léger, sans dogmatisme, en proposant des sujets qui stimulent l’imaginaire et notre désir de faire. Je suis convaincu que l’autorité est étrangère à l’art, qui est discipline de l’indiscipline » ; Et l’apprentissage se fait dans les deux sens : il apprend lui aussi en retour par les idées, plastiques, qu’il n’aurait pas eues.
Démarche pédagogique
Quelques-unes des notions abordées : le trait, le geste, l’empreinte, la trace, le dessin, la composition (très importante), le contraste, l’unité de l’ensemble, et l’harmonie, la couleur, la notion de passage et contiguïté de la couleur, les diptyques, polyptyques, les pratiques négatives (figurer, dessiner, peindre, non plus en ajoutant, mais en enlevant), les notions d’espace, de lumière, de mouvement, de matière, de collage, les notions d’ouverture (de la composition) de fermeté, de rythme…
Toutes ces notions viendront et reviendront, parfois indépendamment du sujet du jour. Elles sont les moyens d’éveiller petit à petit la faculté à sentir, de maintenir cet éveil. Le but est que chacun prenne confiance dans sa pratique. Il regarde chaque travail pour ce qu’il est, en essayant de voir comment le pousser plus loin, plus vers lui-même, en cherchant ensemble où sont ses faiblesses, ses forces.
