Stéphanie Willer est artiste plasticienne.
Après avoir reçu un enseignement artistique à la Villa Arson (Ecole nationale supérieure d’art, Nice), elle poursuit sa formation au département de philosophie de l’université Nice-Sophia Antipolis puis Paris-Sorbonne dont elle sort diplômée en 2008. Elle intervient aujourd’hui à l’Académie d’art de Meudon et enseigne la peinture et le dessin à l’Ecole d’art de Fresnes couplée au Centre d’art contemporain Chailloux.
Elle est passionnée par les multiples possibilités d’élaboration de la peinture et du dessin. Qu’est-ce qui les sous-tend ? Comment cela se monte (quels supports, quels procédés, quelle extension) ? Si elle aime la simplicité et la force des dessins au graphite sur papier, elle est aussi sensible à la notion de « dessin élargi » (grands dessins ou peintures murales, installations
tridimensionnelles, techniques mixtes ou associations à d’autres médiums inédits). Elle axe sa recherche plastique sur les possibilités formelles d’un « habiter poétiquement » le monde. Les échanges entre dispositifs plastiques et dispositifs poétiques contemporains l’intéressent particulièrement en ce sens.
Elle enseigne les bases fondamentales des techniques picturales et du dessin avec une attention aux éléments de circulation entre pratiques actuelles et œuvres historiques : emprunts, relances, récurrences ou oppositions thématiques et/ou techniques. C’est ainsi qu’elle se réfère continûment à des ensembles d’images, d’archives, et d’extraits de textes qui rendent manifeste
cette circulation et élargissent la culture visuelle et artistique de ses élèves.L’atelier Coup double ! Poésie et création plastique propose la découverte d’un ou d’une artiste ayant écrit ou intégré la poésie dans son œuvre. Il part d’une introduction « immersive » à l’œuvre choisie grâce à un montage de documents rendant sensibles ses spécificités : nombreuses reproductions d’œuvres, archives sonores ou visuelles, tapuscrits, manuscrits, et aussi lectures et partages de textes (poèmes, journaux, correspondances, témoignages…). Puis chacun.e est invité.e à créer à partir de ce que cette œuvre a ouvert en lui/elle, s’appuyant sur les procédés
plastiques et littéraires préalablement abordés et discutés.
