D’abord photographe, Marc Folly a décidé de devenir peintre à 27 ans, après des études d’art appliqué. Son rapport au papier, le caractère addictif de l’aquarelle, medium dont il faut sans cesse apprivoiser l’imprévisibilité, l’ont poussé à développer cette pratique artistique, dont il souligne qu’elle est très peu enseignée en France.
Ses travaux ont fait l’objet de nombreuses publications et sont exposés très régulièrement, notamment en France et en Angleterre.
Marc Folly a le goût des sujets décalés, souvent liés à la vie urbaine, industrielle et artisanale. Les ateliers ont toujours eu à ses yeux un attrait esthétique particulier : lutheries, fonderies, verreries, poteries, ateliers de tissage offrent à son regard des architectures visuelles complexes, des jeux de lumières, une harmonie qui se révèle derrière le désordre apparent.
Ses aquarelles donnent aussi à voir des mondes familiers, l’ordinaire d’un intérieur ou des souvenirs passagers, empreints parfois de nostalgie.
Beaucoup d’éléments participent à l’élaboration d’un tableau : le dessin, la composition, le graphisme, les oppositions ou les harmonies de valeurs et de couleurs, l’abstraction, la figuration, etc …
Chaque peintre privilégie particulièrement l’un de ces éléments. Les autres aspects, loin d’être négligés, s’accordent en fonction du premier.
Je vous propose d’emprunter mon chemin, celui qui caractérise mon travail: l’attention portée sur l’étude des contrastes ou l’échelle des valeurs, du noir au blanc, en passant par toute la gamme des gris colorés.
Car l’ombre implique la lumière, elle la révèle et souligne la composition du tableau : elle lui donne sa force.
La couleur vibre, s’intercale ou se superpose à ces zones de contrastes.
A l’aide de documents photographiques, ma pédagogie est une méthode de progression « pas à pas », ponctuée par de nombreux conseils et démonstrations de techniques d’aquarelle, points forts de l’enseignement.
