Dominique SOUDOPLATOFF

Dominique SOUDOPLATOFF

sculpteur, graveur
Biographie

Après des études de lettres, Dominique Soudoplatoff a enseigné le français tout en suivant des cours de peinture et de dessin à l’Ensad puis elle a été initiée à la sculpture auprès de plusieurs sculpteurs.

Elle expose régulièrement son travail en région parisienne et en province. Elle aime également participer à des installations avec un collectif d’artistes.

Démarche artistique

Sculpter est devenu pour elle une pratique quasi quotidienne, une sorte de nécessité. La confrontation à la matière lui transmet de l’énergie. Elle aime la densité sensuelle de la pierre, la chaleur du bois et de la terre, la fragilité du papier et de la porcelaine.
Par des formes simples et épurées, à la limite de l’abstraction, elle tente d’exprimer la présence humaine, d’évoquer ses « lointains intérieurs » selon l’expression d’Henri Michaux.

En écho à sa recherche en sculpture, la pratique régulière de la gravure nourrit son imaginaire et lui permet d’explorer et de transcrire un univers d’ombre et de lumière.

Il arrive que ces deux disciplines se rejoignent dans la pratique du gaufrage où le papier devient matière à sculpter et dans la technique d’impression sur plâtre, où le plâtre devient support d’impression de la gravure.

Démarche pédagogique

Créer une forme dans l’espace en travaillant la matière est une expérience unique et jubilatoire.

Découvrir les divers matériaux et leurs spécificités, acquérir les bons gestes en maîtrisant les outils, tout en s’inspirant des exemples puisés dans l’histoire de l’art, est un apprentissage qui exige énergie et patience et incite à aller à l’essentiel.

Dans un esprit d’atelier où l’échange de regards enrichit le travail de création de tous, chacun sera guidé dans l’élaboration d’un projet personnel et , travaillant à son rythme , « éprouvera le bonheur de sculpter ».

 

« C’est en taillant la pierre que l’on découvre l’esprit de la matière, sa propre mesure. La  main pense et unit la pensée à la matière. C’est l’acte-même du sculpteur face à un matériau dont la connaissance ne s’apprend que lentement et réserve toujours un inattendu qu’il faudra résoudre sans jamais rien ajouter, par seul retranchement…Il faut savoir lutter avec la pierre, la caresser, la polir, savoir, avec angoisse comme avec joie, faire surgir la forme que l’on porte en soi mais qu’elle peut aussi nous avoir inspirée… »                                                                                                                                Brancusi

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